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L’autorité d’exécution et de recouvrement

L’autorité d’exécution et de recouvrement

En Israël, l’autorité d’exécution et de recouvrement est l’organisme gouvernemental dont le rôle est d’appliquer les décisions judiciaires prises dans toutes les questions concernant les questions financières et monétaires ainsi que le recouvrement des amendes et des dettes. Cette autorité est divisée en deux unités distinctes, la première est le bureau d’exécution, la seconde est le centre de recouvrement des amendes, frais et taxes.

Le bureau d'exécution

C’est le bureau d’exécution, régi par la loi d’application israélienne de 1967-5727, qui engage la procédure par laquelle le créancier fera exécuter le jugement du tribunal rendu en sa faveur. L’exécution de la saisie des marchandises sera effectuée conformément aux dispositions de la loi. Selon les cas, diverses autorités s’en occupent, comme le directeur de l’office d’exécution, le commis à l’exécution, l’organe judiciaire ou administratif suprême de l’office d’exécution. Il s’agit généralement de l’exécution pour résoudre une dette, un litige ou une accusation entre deux personnes ou entreprises, mais il peut parfois s’agir également d’une exécution entre deux organismes publics lorsqu’il s’agit du paiement des frais de justice.

Centre de recouvrement des amendes, dépenses et frais

Le centre de recouvrement des amendes, dépenses et frais est celui qui a le droit de recouvrer diverses dettes qui n’ont pas été payées à temps, y compris les différentiels de liaison et les intérêts, ainsi que les arriérés, qui ont été ajoutés à la dette conformément à la loi. La seule exception concerne l’indemnisation des victimes après la procédure pénale, dans ce cas l’État perçoit l’indemnisation

Le titre exécutoire

Un « titre exécutoire » est un document juridique écrit constatant le jugement du tribunal, qui donne le droit à un créancier de recouvrer sa créance par la force, c’est-à-dire par une saisie immobilière. Le débiteur est celui qui doit de l’argent au créancier, le créancier est celui qui peut s’adresser à un huissier pour demander une exécution forcée sur les biens du débiteur pour rembourser sa dette, si le débiteur ne rembourse pas, ou pas à temps . Ces écrits peuvent concerner des hypothèques, des pensions alimentaires, des factures ou toute autre dette monétaire.

Les évolutions de la loi au fil des années

Au fil des années, la loi d’application a connu de nombreux changements, dont les objectifs étaient bien entendu d’améliorer et d’uniformiser l’exécution ainsi que le recouvrement des créances en ajoutant divers outils d’exécution pour aider le créancier sans violer les droits fondamentaux du débiteur. . Par exemple, l’amendement 29 prévoit la possibilité pour l’exécution d’avoir accès à des bases de données générales ainsi que d’imposer diverses restrictions au débiteur. Cet amendement a également réduit les peines de prison, de sorte que le débiteur va rarement en prison. Il sera néanmoins confronté à de nombreuses restrictions dans sa vie sociale privée ainsi que dans son travail, comme, entre autres, l’interdiction de quitter le pays, l’impossibilité de détenir un permis de conduire, les saisies immobilières, les restrictions sur la hauteur de leur payer et bien d’autres. C’est tout simplement plus logique que de mettre le débiteur en prison où il ne peut rien faire pour rembourser sa dette, alors que s’il est à l’extérieur il dispose de divers moyens pour améliorer sa condition en la remboursant petit à petit.

Modification de la loi en 2015

En 2015, la Knesset a approuvé un amendement à la loi d’application ; il s’agit de l’autorisation donnée aux agents de l’exécution et du recouvrement d’exonérer les débiteurs aux ressources limitées au bout de 4 ans. Cela signifie que les débiteurs qui n’ont pas de patrimoine, ceux qui ont des dettes de bonne foi, ceux qui payent comme ils le devraient, mais ne peuvent jamais tout rembourser, pourront trouver de l’aide en sollicitant cette exonération, mais seulement s’ils remplissent les conditions requises. conditions suivantes :

  1. La dette est inférieure à 800 000 NIS
  2. Il n’a aucun bien de valeur pouvant être saisi et vendu
  3. Il ne dispose que de son salaire ou de tout autre revenu auquel il a droit
  4. Il s’est conformé à l’ordre de paiement du greffier au cours des 3 dernières années
  5. Il n’y a aucune demande de mise en faillite le concernant
  6. Aucune procédure n’a été engagée contre lui

Cet amendement a été apporté pour aider les débiteurs aux moyens limités à se remettre sur pied. C’est toujours mieux que de les mettre en prison avec des dettes qui ne seront pas remboursées par eux-mêmes.

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